Les gravures d’un monde fragile

Le Dauphiné Libéré, 09.05.2010)

Le chant d’un loriot dans un arbre, Bessie la chatte qui ronronne près
du poèle...
Il n’en faut guère plus pour rendre Carla heureuse. Depuis sa terasse haut perchée, l’artiste peut embrasser du regard toute la plaine de Chomérac. Elle fait confiance au rythme des saisons.
Sitôt devenue Ardièchoise – c’était en 1971 – cette Hollandaise globe-trotteuse avait confié ses impressions à la page blanche pour les traduire en quatre gravures intitulées “saisons”, tout simplement.
Toutefois, il ne faudrait cependant pas se fier à l’apparente et sérénité de Carla Kleekamp.

Ses gravures semi-figurative sont également narrative. Elle traduit, avec une grande minutie du détail qui compte, ses préoccupations en matière de respect, de protection et de survie de notre planète.
Dans chaque œuvre une foule de petits détails donnent à admirer, bien sur, mais aussi et surtout à réfléchir aussi sur la condition fragile de notre monde en péril...

Elle a toujours aimé travailler avec des groupes internationaux, Slovènes, Sibériens, Allemands, Français ou autres et organiser des échanges Sibériennes.

Gilbert Jean Negrel, extrait du portrait du dimanche